Arrivée à Joya de Cerén et visite guidée du site archéologique. Il s'agit d'un site précolombien salvadorien qui a été habité au moins depuis l'année 400 par un village agricole tributaire de San Andrés et a été abandonné autour de 600 en raison de l'éruption de Laguna Caldera. Le site permet d'apprécier la vie quotidienne d'un peuple agricole maya du VIIe siècle, le seul connu au Salvador. C'est l'un des sites archéologiques les plus importants de Méso-Amérique parce qu'il montre à quoi ressemblaient la vie des gens ordinaires. C'est pourquoi il est souvent appelé le Pompéi d'Amérique. ​En 1993, La Joya de Cerén a été déclaré site du patrimoine mondial par l'Unesco.

Arrivée au bord du lac Coatepeque qui occupe le fond d'une caldeira formée par une forte éruption volcanique il y a environ 75.000 ans. Explications géologiques sur sa formation et sur les éruptions historiques ainsi que sur les croyances des indigènes Náhuas. Un surprenant phénomène naturel et cyclique provoque un changement de coloration du lac dû à la prolifération de micro-algues. Ces différentes colorations se sont vérifiées en 1998, 2006, 2012, 2016, 2017 et en 2018.

Ascension jusqu'au cratère du volcan Izalco (1 952 mètres). C'est le plus jeune volcan du Salvador, il est né en 1722 quand un trou dans le flanc du volcan Santa Ana a commencé à vomir du feu, de la lave et des cendres. Pendant environ 200 ans, le volcan est resté en éruption presque presque permanente, à tel point que les laves incandescentes étaient visibles de l'océan Pacifique. Arrivée au bord de son cratère de 250 mètres de diamètre. Temps à disposition pour repos et explications géologiques sur ses deux dernières éruptions de 1958 et de 1966 quand il produit une petite éruption latérale. Déjeuner pique-nique et retour à Cerro Verde par le même sentier.

Départ en minibus pour les thermes de Santa Teresa, des sources thermales au pied du volcan Laguna Verde alimentant plusieurs bassins où il est possible de se baigner.

Entrée au parc national Boqueron et randonnée le long de la crête au-dessus du cratère du volcan San Salvador. D'une altitude de 1 893 mètres, il surplombe la capitale du pays à peine distante de 11 kilomètres. Explications géologiques sur ses dernières éruptions qui ont eu lieu en 1671 et en 1917. Retour à l'entrée du parc national. Depuis le mirador, il est possible de contempler les volcans Izalco et Santa Ana ainsi que le lac Llopango et toute la ville de San Salvador.

Arrivée au bord du cratère du volcan Pacayal aussi connu comme Laguna Seca. Ce stratovolcan de 1 300 mètres d'altitude n'a pas connu d'activité éruptive depuis l'arrivée des conquérants espagnols. Descente jusqu'au fond de son cratère de 2 Km de diamètre et randonnée jusqu'à la zone fumerolienne, témoin d'un ancien programme d'exploration géothermique. Découverte de la faune et de la flore de cet écosystème très particulier. Déjeuner pique-nique durant la marche et retour au bord du cratère par le même sentier. 

Arrivée à l'entrée de la réserve forestière protégée de Bosque de Conchagua et continuation à pied par un bon sentier jusqu'au mirador au sommet du volcan. Le volcan Conchagua est aussi appelé le gardien du golfe de Fonseca qu'il domine du haut de ses 1 225 mètres d'altitude. C'est un vieux stratovolcan qui n'a pas eu d'éruption depuis l'arrivée des conquérants espagnols en Amérique Centrale. C'est aussi le plus petit du pays et le seul situé sur la côte de l'océan Pacifique. Il possède deux cratères distincts, le Cerro Ocotal 1 225 mètres d'altitude à l'Ouest, c'est le plus ancien et le moins bien conservé, et le Cerro Banderas 1 156 m d'altitude à l'Est beaucoup plus jeune avec un cratère encore bien visible. Depuis le mirador du golfe, une magnifique vue s'offre à vous sur golfe de Fonseca et ses nombreuses îles. Retour à l'entrée de la réserve par le même sentier.

Arrivée au volcan Tecapa et continuation à pied jusqu'à la Laguna de Alegria. C'est un petit lac verdâtre d'eau riche en soufre qui occupe le fond de son cratère de 900 mètres de diamètre. Egalement connu sous le nom de La Esmeralda de América, du nom de la poétesse chilienne Gabriela Mistral, ses eaux ont des propriétés curatives. Outre sa lagune spectaculaire, son activité volcanique se traduit par des sources thermales et de nombreuses fumerolles. Il n'a pas eu d'activité éruptive depuis sa découverte par les conquérants espagnols.